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Atelier de validation du rapport sur la contribution des mines artisanales et à petite échelle au Togo au PIB

 

Le secteur minier est une composante essentielle du développement économique du Togo. A ce titre, il constitue un domaine prioritaire d’appui politique du gouvernement.

 En effet, la production minière s’est révélée être un moteur essentiel de l’activité économique et du développement de plusieurs pays. Elle représente un élément significatif et déterminant des échanges commerciaux à l’échelle internationale ainsi qu’une part non négligeable des exportations formelles à l’instar des phosphates et une source principale de devises étrangères.

 Les exportations officielles déclarées sont cependant en compétition avec les transactions informelles et illicites qui donnent une image peu reluisante du commerce des ressources minières dans les pays africains.

 Si pour le secteur formel, il existe un meilleur mécanisme de suivi des activités du secteur minier, il n’en est pas de même pour la production informelle dominée par des producteurs artisanaux des mines.

 En vue de renforcer la contribution de ce secteur à la croissance économique et à la création de l’emploi, le gouvernement togolais a obtenu un crédit de l’association internationale pour le développement (IDA) du Groupe de la Banque Mondiale pour financer les couts du projet de développement de la gouvernance minière (PDGM), l’objectif du projet consiste à rationnaliser les structures institutionnelles des organisations clés du secteur des industries extractives afin de renforcer leur efficience et la redevabilité de manière à garantir une gestion efficace du secteur.

 C’est ainsi que dans le cadre du PDGM, il a été réalisé une étude permettant une évaluation détaillée du secteur togolais des exploitations minière artisanale et à petite échelle (EMAPE).

 Les résultats de cette étude, organisée au Togo en mars 2019 par l’INSEED en collaboration avec le Ministère des Mines et des Energies à travers le PDGM ont permis d’identifier au total 1621 unités économiques d’exploitations des mines de petites tailles réparties sur toute l’étendue du territoire. Les minerais exploités concernent principalement : le sable, le gravier, l’or, l’argile, le marbre, la latérite et d’autres pierres pour la construction. Une unité spécialisée dans la prospection du fer a été identifiée dans la région maritime. La plupart des unités recensées (94,2%) exercent leurs activités sans autorisation c’est-à-dire qu’elles ne disposent d’aucun droit minier leur permettant de rechercher ou d’exploiter les minerais.

 La situation de la main d’œuvre révèle que l’activité d’exploitation des mines de petites tailles occupe 10383 personnes au moment de l’enquête. Il montre également que le « ratio-emploi » homme/femme depuis 2016 est en train de se décliner, passant de 0,99 en 2016 à 0,95 en 2017 puis à 0,67 en 2018. On note une présence des enfants dans l’activité extractive des mines de petites tailles.

 La production totale des mines de petites tailles en 2019 est estimée à 18,0 milliards de FCFA avec une production des unités d’exploitations artisanales de mines d’Or de 9,3 milliards de FCFA. On note également une forte production au niveau du Gravier (3,2 milliards de FCFA), des autres pierres pour la construction (y compris le Migmatite) 2,2 milliards de FCFA. La production de tout type de sable quant à elle se chiffre à 3,1 milliards de FCFA.

 Les dépenses courantes des exploitations minières de petites tailles pour l’année 2018 sont estimées à 2,7 milliards de FCFA. Les dépenses en carburant demeurent les plus élevées avec 1,7 milliards de FCFA, soit 63,4% de toutes les dépenses courantes quel que soit le type d’unités d’exploitations (avec ou sans autorisation).

 Les charges courantes liées aux employés sont estimées à 2,6 milliards de FCFA avec une large prédominance des rémunérations à verser aux employés (2,56 milliards de FCFA soit 96,9%).

 La valeur totale des acquisitions en matériels non roulant en 2018 est de 1,56 milliards de FCFA contre 1,62 milliards de FCFA en 2016. Les investissements en matériel roulant sont passés de 146,4millions de FCFA en 2016 à 164,0 millions de FCFA en 2018 pour les unités exerçant avec une autorisation alors que pour les unités économiques n’ayant pas d’autorisation, ces investissements s’élèvent à 22,0 millions en 2018 contre 30,0 millions en 2016.

 Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de producteurs artisanaux de mines au niveau des différents sites d’exploitation recensés sur toute l’étendue du territoire national.

 Toutefois, selon les résultats des comptes nationaux de 2015 publiés par l’INSEED, la part de la valeur ajoutée des industries extractives dans le produit intérieur brut (PIB) est de 2,7% dont 2% pour les phosphates qui constituent la principale production minière au Togo (avec une contribution à la croissance de 0,6%) et 0,7% pour les autres activités extractives en termes nominaux.

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Manganèse : la SGM décroche un permis

La Société générale des mines (SGM), filiale du Britannique Keras Resources, a décroché vendredi un permis minier pour le gisement de manganèse de Nayiéga (préfecture de Kpendjal- ouest)

La SGM disposait déjà d’une autorisation d’exploration. Les réserves sont évaluées à près de 8.500.000 tonnes sur une durée de 11 ans.

Nayéga a le double avantage de disposer d’un fort potentiel et d’offrir des coûts d’extraction assez bas.

Selon les études géologiques réalisées sur 92.930 hectares, les valeurs de manganèse vont jusqu’à 39%, supérieures aux estimations de départ.

Le manganèse est utilisé pour la préparation d’alliages comme l’acier, l’aluminium, les piles électriques ou les engrais.

Pour le gouvernement, ce projet contribuera à la création de nouveaux emplois directs et indirects qui auront une incidence favorable sur le plan social et sur l’économie de la zone d’exploitation.

 

*Source: republicoftogo.tg

ATELIER NATIONAL DE RESTITUTION

ET DE VALIDATION DU RAPPORT DE LA CARTOGRAPHIE DES MINES A PETITE ECHELLE ET CARRIERES CLANDESTINES

le mercredi, 09 Octobre 2019 à l'HOTEL AMOUKADI  - Adétikope (Togo) 

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FORMATION DES ORPAILLEURS

Le Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM), après la région des plateaux (Badou et Atakpamé) du 19 au 24 août 2019, poursuit son école foraine de formation des artisans miniers du 23 au 28 septembre 2019 dans la région centrale (Sokodé et Blitta). Une formation à l’endroit de plusieurs artisans orpailleurs et diamantifères, afin de les outiller sur les techniques d’identification des sites aurifères, l’extraction du minerai, les mesures de santé et sécurité à prendre au travail, la gestion environnementale et sociale des sites d’orpaillage et de diaminage.

 Il a été également question lors de ces sessions de formation, de sensibiliser les artisans miniers sur les nouvelles exigences que requiert le secteur minier et les y former.

 Une avancée qui valorise les parties (orpailleurs, administration minière, les organes de contrôle, les partenaires techniques et financiers dont principalement la Banque mondiale) et renforce également l'État dans son rôle régalien de maîtrise des acteurs et ressources de ce secteur qui échappent au contribuable togolais.

A propos

Le Projet de développement et de gouvernance minière (PDGM) proposé est conforme à la stratégie de développement du Togo et la Vision minière africaine. Les deux stratégies considèrent le potentiel de ressources naturelles (notamment les mines et le ciment) comme des « sources de croissance » et encouragent le pays à s'engager sans délais dans l'optimisation des bénéfices sociaux et économiques découlant des atouts miniers dont il dispose. 

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